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Un contexte territorial en faveur de la jeunesse, la cohésion sociale et l’enseignement supérieur

Un territoire historiquement rural


Avec une proportion de diplômés ou d’étudiants au sein de sa population adulte résidente qui s’est établi à 22,2% lors du recensement de 2012, la Champagne-Ardenne est l’ancienne région présentant malheureusement le plus fort déficit d’accès à l’enseignement supérieur. L’une des causes majeures est socioéconomique et tient à la ruralité de la région et à un développement économique plus orienté vers l’agriculture et l’industrie. Si la Champagne-Ardenne présente un déficit avéré quant à l’accès des jeunes à l’enseignement supérieur, le territoire aubois est encore plus pénalisé du fait de son isolement territorial, notamment vis-à-vis des grandes métropoles universitaires.
 

Des collectivités territoriales très actives


Cet isolement géographique explique en partie le fort volontarisme des collectivités territoriales pour y développer une offre universitaire depuis plus de trente ans. Les effets de ce volontarisme politique commencent à devenir visibles puisque le nombre d’étudiants accueillis par l’agglomération troyenne a désormais dépassé la barre des dix-mille étudiants. En dépit de la mobilisation des collectivités territoriales mais également des entreprises locales, la ruralité du territoire et la sociologie des familles auboises sont des facteurs qui peuvent induire une forme de méconnaissance de l’offre universitaire disponible sur le territoire et donc une forme d’autocensure pour les jeunes aubois.
 

Une autocensure des jeunes


Cette méconnaissance de l’offre de formation locale est d’autant plus préjudiciable que les lycéens découvrent souvent les différents établissements en février-mars de leur année de Terminale et prennent ainsi connaissance des modalités d’accès aux filières sélectives trop tardivement pour s’y préparer. L’autocensure qui est un mécanisme puissant et général expliquant de nombreuses tendances comme la faible proportion de filles dans les études scientifiques notamment sélectives, est certainement un élément de contexte encore plus prégnant sur notre territoire.

C’est conscient des conséquences du phénomènes d’autocensure chez nos jeunes que de nombreux acteurs, rectorat, Agence Nationale de la cohésion des territoires, collectivités territoriales, établissements d’enseignement secondaire et établissements d’enseignement supérieur, s’engagent depuis de nombreuses années pour doper l’ambition des jeunes issus de quartiers dits "prioritaires de la ville" (QPV) et de zone rurale.
mise à jour le 20 février 2024